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La mauvaise herbe ne meurt jamais


Atelier Mobile


Cristiano Tosco, Miriam Quassolo, Corrado Scudellaro, Fabrizia Muci, Francesco Paolo Rolfo
Turin // Italie



atelier mobile est une association Culturelle nomade à but non lucratif, fondée en 2011 par un groupe d’architectes et de designers. L’association réalise des projets de conception+construction expérimentaux et pédagogiques avec une collaboration entre les collectivités locales, et des sujets spécifiques, notamment : artisans, ouvriers qualifiés, étudiants, universités et citoyens.

Le fil rouge est le développement d’une approche consciente, responsable et créative des espaces communes.
Chaque projet est unique: il est le résultat du travail commun de plusieurs esprits et mains. Le processus est toujours le même, un parcours en trois étapes de la conception, à travers la construction, jusqu'à l'installation.
Notre stratégie consiste à penser in situ, à recueillir matériaux et idées locaux et durables, à fournir des solutions selon les besoins, et à construire des object à long terme, réutilisables, et caractérises par un usage accessible à tout le monde.


atelier mobile is a nomad no-profit cultural association, founded in 2011 by a group of architects and designers. Since then, it has been dealt with experimental education through design and build projects. atelier mobile goal is to share a conscious, responsible, and creative designing approach towards the spaces of everyday life involving architects, local communities, artisans, skilled workers, students, universities, and citizens.

Every single project is meant to be unique: it is the result of many minds and many hands working together. The process instead is always the same, a three phases path that goes from conception, through building, to installation.

Our approach is to think site-specific, to collect local and sustainable materials (and ideas), to deliver solution for needs, and to build for longing permanence, re-use, and widest people’s use.




La mauvaise herbe ne meurt jamais

La mauvaise herbe est coriace : coupée, déchirée et déracinée, la mauvaise herbe reprend toujours à vivre. Trois éléments - tels que les graines, gardiens du début et de la fin de la vie de l'élément végétal ; l'espace bâti, matérialisation de l'effet de l'être humain sur le paysage ; la notion de vivant, associée exclusivement aux lieux anthropisé - pour proposer trois niveaux d'IMPERMANENCE.

L'abandon

L'espace, un sol bâti, aujourd'hui abandonné, dont la nature reprends possession. Les joints entre les tuiles deviennent la maison de la mauvaise herbe. C'est dans ce développement incontrôlé que se manifeste le caractère temporaire, l’IMPERMANENCE DE L'ACTION HUMAINE.

La mauvaise herbe

Interaction du visiteur avec l'installation : les usagers sont invités à arracher les touffes d'herbe et à les prendre avec eux ; de la même façon avec une boulette de graines.

Grâce à l'action humaine, la configuration initiale ne peut pas se répéter jamais, en laissant place à des configurations nouvelles et différentes créées par l'action de la soustraction, IMPERMANENCE DU CHOIX.

La diffusion

Loin dans l'espace et dans le temps, c'est à ce moment que les graines contenues dans les sachets et les boulettes de graines, soit par l'action humaine, soit par des événements fortuits, atteignent une maison qui leur permet de se transformer en autre chose : herbe, fleurs et plante, IMPERMANENCE DE LA NATURE.



The wild grass is relentless: cut, torn, and eradicated, it will last forever.

Three elements – the seeds, guardians of the beginning and the end of the life of vegetation; the built space, tangible effect of the human beings on nature world; and the idea of alive, linked solely with the manufactured environment which excludes Mother Nature's presence – represent three steps of IMPEMANENCE.

The abandonment

The space, a man-made flooring, now abandoned, which nature has re-possessed. The grout line become the home of wild grass. The uncontrolled growth manifests the IMPERMANENCE OF HUMAN ACTION.

The wild grass

The visitor's interaction with the installation: users are invited to tear up the tufts of grass and take them away; the same way as taking a seed bomb.

Through the human being’s action, the starting layout will never repeat itself, leaving room for new and different configurations created by subtraction. IMPERMANENCE OF THE CHOICE

The spreading

Far away in space and time, the seeds contained in the bags and seed bombs, either by human action or by chance events, will reach a patch land to grow and transform themselves into something else: grass, flowers and plant. IMPERMANENCE OF NATURE.



©photoarchitecture